22 septembre 2005

Souvenir de Pologne

Masurian Lake

19 septembre 2005

I love Paris

On me demande souvent comment on peut aimer une ville de fou comme Paris. Ce que j'aime dans Paris ? Ca :

Marcher en ne pensant à rien,
Marcher à travers les gens.
A travers la foule des anonymes,
Qui ne savent même pas que tu existes.

T'exiler,
Etre seule avec toi même
Sans pour autant l'être réellement.

Ne rien penser,
Ne pas parler,
T'évader dans des contrées lointaines
Juste par la force de ton imagination.

Tu es emportée par la flot de personnes qui déambulent.
Tu te laisses porter par la masse.

Tout d'un coup tu relèves la tête
Et tu te retrouves face à un monument,
Une façade,
Une galerie d'artiste...

08 septembre 2005

"Qui a dit que les parisiens étaient des ennervés ?" se moque mon collègue alors que je lui raconte ma panne de voiture qui vient de me mettre en retard.

Ma voiture ayant callé en plein milieu de la route et ne voulant pas redémarrer j'ai allumé mes feux de détresses afin de signaler aux autres automobilistes que j'avais un problème. Déjà les voitures commencent à me doubler. Je voulais essayer de pousser la voiture, mais toute seule je ne suis pas assez forte d'autant que la route est en pente.

Penses-tu qu'un autre automobiliste aurait eu la gentillesse de s'arrêter pour m'aider ? Et bien non ! Tous continuent à me doubler. J'ai finalement réussit à la redémarrer sur quelques mètres afin qu'elle gêne moins. Mais là encore les voitures sont obligées de me doubler. Et je vois l'heure défiler et mon retard au boulot s'agraver. Des voitures doublent, et doublent encore... Je n'ose même pas essayer de redémarrer risquant encore plus d'entraver la circulation.

Quand une voiture se met à me klaxoner ! Mes feux de détresses allumés lui indiquant que j'ai un problème, elle est juste à côté de moi et son chauffeur me regarde ennervé. N'en pouvant vraiment plus je me met à hurler :
"Je suis en panne, ça se voit non. Si les gens étaient moins cons et qu'ils m'aidaient à pousser ma voiture au lieu de me klaxoner on n'en serait pas là !"