20 mars 2005

Adieu cellulaire


J'ai le regret de vous annoncer la mort de mon très cher cellulaire. Il est décédé dans l'après-midi, emportant avec lui une grande partie de mes numéros de téléphones. J'ai essayé de le réanimer, appuyer sur le bouton pour l'allumer, rien n'y a fait ! Il ne voulait plus se réveiller. Il s'est éteint, définitivement.

Tout d'abord la tristesse. Mon très cher téléphone avec lequel j'ai passé un an et demi de ma vie et qui m'a suivit jusque de l'autre côté de l'Atlantique. Puis la panique. Que vais-je faire sans lui ? Comment vais-je arriver à vivre ?

Je viens de passer trois mois avec lui éteint la plupart du temps et ne me servant seulement que de réveil-matin pour le reste, et maintenant que je suis revenue je ne peux imaginer vivre un instant sans lui. Il a dormis pendant trois mois mais maintenant il faudrait qu'il se réveille !

Je déambule et tourne en rond dans la maison. Que vais-je devenir ? Demain je dois retrouver des amis dans Paris. Comment vais-je faire pour les retrouver si je ne peux les appeler ? Et sur mon CV ! Il n'y a que ce numéro ! Hoho ! ...

Résultat. Je viens de courir m'en racheter un, en fin d'après-midi un samedi, et j'y installe ma carte sim. Mais je viens de perdre une bonne partie de mes numéros, ceux qui étaient dans le téléphone. L'autre !

Je me suis toujours dit qu'il fallait que je les note tous sur papier, mais non je ne l'ai pas fait. Et voilà c'est bien fait !

Je me sens tout de même bien ridicule, à courir pour un simple téléphone. Je viens de passer trois mois sans cellulaire et ça s'est très bien passé. Avant, personne n'en avait et ça fonctionnait. Mais je m'y suis habitué et dans ma société c'est devenu un besoin plus qu'un outil d'utilité. Même si d'autre société, tout aussi évoluée, arrive très bien à s'en passer.

Mais voilà que maintenant c'est mon seul numéro sur mon curriculum vitae. Et je ne prends même plus la peine d'écrire les numéros sur du papier, avec un simple crayon.

Alors s'il m'a lâché c'est bien fait. Ca m'apprendra, à moi, à m'accrocher à de telles futilités !